Sur la route de l’Espagne, entre terre et mer, la côte Vermeille déploie de magnifiques paysages de Collioure à Banyuls. Mais aussi de beaux chemins de randonnées en bord de mer avec des vues à tomber à l’eau. Et des vignobles perchés.
Déjà le clos de Paulilles donne le ton avec son caveau, son restaurant et sa petite plage à quelques mètres où il fait bon pique-niquer. La cave du domaine porte encore la trace de la fabrique de dynamite exploitée par Nobel dans les années 1960. Depuis la tour de Madeloc, la vue est sublime sur Collioure, Port-Vendres et Banyuls. Pour autant, une petite randonnée est accessible non loin de là (photo d’ouverture).
Au sentier sous-marin de Cerbères-Banyuls, une réserve marine permet de pratiquer le snorkeling en famille. D’ici Emmanuel Cazes raconte la nature, les sentiers qui bordent le vignoble et le littoral. Les amoureux de marche et de paysages grandeur nature peuvent emprunter le sentier au départ d’Argelès en direction de Banyuls et Port-Vendres. Le paysage est grandiose. D’un côté les vignes en terrasses et de l’autre, la mer.
Ouvriers de Nobel, fabrique de dynamite
Le site de l'Anse de Paulilles
Reconstruction d'une barque
Atelier de barques catalanes - site L'Anse de Paulilles
Le vignoble et la plage au clos de Paulilles
De Port-vendres à Banyuls
Le vignoble en bord de mer
Le Clos de Paulilles
Emmanuel Cazes
Le Clos de Paulilles
Des criques permettent encore aux visiteurs de trouver des lieux magiques. Et le clos de Paulilles semble s’étendre à l’infini dans un fond bleu entre ciel et mer. Pas moins de 65 hectares de vignoble se déroulent dans cet environnement. Dans ce paysage vallonné, en terrasses, grenache blanc et gris, mourvèdre et syrah prennent leur aise. « Grâce à l’influence maritime, les vignes sont entre 300 et 400 mètres maximums et le blanc exprime un côté salin unique », commente Emmanuel Cazes, le directeur technique du domaine Cazes, aujourd’hui propriétaire du clos de Paulilles.
Pour déjeuner, le Bar à huitres de Port-Vendres est un bel endroit Photo ©BonBecBohème
Impossible de ne pas prendre une bouteille de ce joli rosé de soif de grenache noir et mourvèdre pour se rendre à la plage à quelque mètres de là. Au retour, l’occasion est donnée de découvrir à la cave ou lors d’un dîner les vins mutés du cru. « Et sur une même parcelle, nous pouvons produire une AOC Collioure ou une AOC Banyuls. Le domaine produit 200 000 cols les bonnes années répartis en 3/4 de vins secs et 1/4 de vins doux » ajoute-t-il. La Côte catalane c’est aussi des vins doux naturels à déguster, avec modération et délectation, en voici un petit échantillon. De quoi prolonger son séjour d’un ou deux jours…
Au retour, une virée à Collioure dans les ruelles de cette ville du bord de mer s’impose à la découverte des peintres impressionnistes. Entre le cap Béar et le cap Ollestrell, le site de Paulilles accueille un atelier de barques catalanes en activité, permettant d’observer la tradition et le folklore des lieux.
Au XIXe siècle, Paul Barbe et Alfred Nobel y ont installé une fabrique de dynamite, dont le site est aujourd’hui transformé en musée à ciel ouvert. C’est le site classé de l’Anse de Paulilles, réhabilité en site remarquable. L’endroit est particulièrement beau pour ses jardins qui en font un site autant naturaliste qu’historique. Ce voyage dans le temps et les traditions invite le tourisme et l’oenotourisme.
Plus historique, la visite de l’exposition « Une guerre sans nom » au Centre International du Photojournalisme de Perpignan ( CIP) concerne le guerre d’Algérie. À Port-Vendres, une autre visite peut-être envisagée sur le même thème à la Redoute Béar une structure militaire construite au XVIIe siècle selon les plans de Vauban, où un petit musée sur l’Algérie française se visite dans l’intimité. Ici, la population de pieds-noirs est sans doute aussi importante que la population catalane.
Christelle Zamora, photos ©BonBecBohème
48 heures en Côte catalane
Sur la route de l’Espagne, entre terre et mer, la côte Vermeille déploie de magnifiques paysages de Collioure à Banyuls. Mais aussi de beaux chemins de randonnées en bord de mer avec des vues à tomber à l’eau. Et des vignobles perchés.
Déjà le clos de Paulilles donne le ton avec son caveau, son restaurant et sa petite plage à quelques mètres où il fait bon pique-niquer. La cave du domaine porte encore la trace de la fabrique de dynamite exploitée par Nobel dans les années 1960. Depuis la tour de Madeloc, la vue est sublime sur Collioure, Port-Vendres et Banyuls. Pour autant, une petite randonnée est accessible non loin de là (photo d’ouverture).
Au sentier sous-marin de Cerbères-Banyuls, une réserve marine permet de pratiquer le snorkeling en famille. D’ici Emmanuel Cazes raconte la nature, les sentiers qui bordent le vignoble et le littoral. Les amoureux de marche et de paysages grandeur nature peuvent emprunter le sentier au départ d’Argelès en direction de Banyuls et Port-Vendres. Le paysage est grandiose. D’un côté les vignes en terrasses et de l’autre, la mer.
Ouvriers de Nobel, fabrique de dynamite
Le site de l'Anse de Paulilles
Reconstruction d'une barque
Atelier de barques catalanes - site L'Anse de Paulilles
Le vignoble et la plage au clos de Paulilles
De Port-vendres à Banyuls
Le vignoble en bord de mer
Le Clos de Paulilles
Emmanuel Cazes
Le Clos de Paulilles
Des criques permettent encore aux visiteurs de trouver des lieux magiques. Et le clos de Paulilles semble s’étendre à l’infini dans un fond bleu entre ciel et mer. Pas moins de 65 hectares de vignoble se déroulent dans cet environnement. Dans ce paysage vallonné, en terrasses, grenache blanc et gris, mourvèdre et syrah prennent leur aise. « Grâce à l’influence maritime, les vignes sont entre 300 et 400 mètres maximums et le blanc exprime un côté salin unique », commente Emmanuel Cazes, le directeur technique du domaine Cazes, aujourd’hui propriétaire du clos de Paulilles.
Pour déjeuner, le Bar à huitres de Port-Vendres est un bel endroit Photo ©BonBecBohème
Impossible de ne pas prendre une bouteille de ce joli rosé de soif de grenache noir et mourvèdre pour se rendre à la plage à quelque mètres de là. Au retour, l’occasion est donnée de découvrir à la cave ou lors d’un dîner les vins mutés du cru. « Et sur une même parcelle, nous pouvons produire une AOC Collioure ou une AOC Banyuls. Le domaine produit 200 000 cols les bonnes années répartis en 3/4 de vins secs et 1/4 de vins doux » ajoute-t-il. La Côte catalane c’est aussi des vins doux naturels à déguster, avec modération et délectation, en voici un petit échantillon. De quoi prolonger son séjour d’un ou deux jours…
Au retour, une virée à Collioure dans les ruelles de cette ville du bord de mer s’impose à la découverte des peintres impressionnistes. Entre le cap Béar et le cap Ollestrell, le site de Paulilles accueille un atelier de barques catalanes en activité, permettant d’observer la tradition et le folklore des lieux.
Au XIXe siècle, Paul Barbe et Alfred Nobel y ont installé une fabrique de dynamite, dont le site est aujourd’hui transformé en musée à ciel ouvert. C’est le site classé de l’Anse de Paulilles, réhabilité en site remarquable. L’endroit est particulièrement beau pour ses jardins qui en font un site autant naturaliste qu’historique. Ce voyage dans le temps et les traditions invite le tourisme et l’oenotourisme.
Plus historique, la visite de l’exposition « Une guerre sans nom » au Centre International du Photojournalisme de Perpignan ( CIP) concerne le guerre d’Algérie. À Port-Vendres, une autre visite peut-être envisagée sur le même thème à la Redoute Béar une structure militaire construite au XVIIe siècle selon les plans de Vauban, où un petit musée sur l’Algérie française se visite dans l’intimité. Ici, la population de pieds-noirs est sans doute aussi importante que la population catalane.
Christelle Zamora, photos ©BonBecBohème
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