Tous les deux ans, le Sirha accueille le concours du Bocuse d’Or. Et vingt-quatre chefs des plus prestigieux au monde se sont mesurés les 24 et 25 janvier sur deux épreuves. Le Bocuse d’Or a été attribué aux USA, le Bocuse d’argent a été attribué à la Norvège. L’Islande reçoit la médaille de bronze. Et la France remporte le prix du meilleur commis, Sébastien Vakanas. La France remporte encore le prix de la meilleure assiette végétale.
D’abord les candidats et les équipes internationales sont arrivées au salon dans l’après-midi du 24 janvier. Une impressionnante brochette de chefs venus de 24 pays. Le président du Bocuse d’Or monde, Jérôme Bocuse (photo d’ouverture) est venu accueillir et encourager les candidats. Ils ont effectué par équipe et en temps contrôlé leur marché. Cent quarante produits ont été présentés sur étals aux équipes, le 24 janvier. Gilles Goujon, le 3 étoiles de Fontjoncouse (11) a été un des maîtres de cérémonie avec Régis Marcon, de cette importante édition.
Pour ses trente ans d’existence et sa 15 ème édition, le Bocuse d’Or avait comme président d’honneur Joël Robuchon. Ce sont 24 nations qui se sont affrontées sur ces deux jours de compétition ces 24 et 25 janvier. Leurs représentants avaient été sélectionnés lors de 60 éditions nationales à travers le monde, puis de trois sélections continentales, en Amérique latine, Asie et Europe.
Pour rappel, le candidat de l’équipe de France est Laurent Lemal, le chef de La Coopérative du Domaine Riberach, dans les Pyrénées-Orientales (Cf BonBecBoheme). Il a exprimé sa déception face à ce classement sans négliger de féliciter son commis, pour son prix.
Les Etats-Unis remportent l’édition 2017 du Bocuse d’Or grâce à son chef Mathew Peters. Avec un plat végétal à base de quenelle d’amande en écailles de champignon, asperges vertes enrobées d’une crème de champignon, des échalotes farcies de citron confit, du quinoa soufflé et un crumble de parmesan. Puis pour la volaille, les Etats-Unis ont imaginé une volaille servie avec des queues de homard et une barquette de pomme de terre à la truffe. Le Bocuse d’argent revient à la Norvège et son chef Christopher Davidsen. Viktor Andresson, le candidat islandais, grimpe sur la troisième marche du podium.
Si les chefs ont rappelé leur amour du produit régional, ils ont aussi souligné l’importance de s’ouvrir au monde dans l’expérience culinaire. Avec cette année, un thème végétal sur le second plat, des chefs comme Michel Bras ou Gilles Goujon, ont été cités en exemple.
Trois membres de la team France ©BonBecBohème
Laurent Lemal, François Adamski (gauche) et Franck Putelat (droite)
L'équipe de France au Bocuse d'Or 2017 ©BonBecBohème
Sébastien Vakanas, Franck Putelat, François Adamski, Laurent Lemal
Parmi les soutiens et les maîtres de cérémonie ©BonBecBohème
Gilles Goujon, 3 étoiles Michelin ©BonBecBohème
Le 24, après le marché ©BonBecBohème
L'enthousiasme avant l'épreuve ©BonBecBohème
Le 25, autour du box 7 ©BonBecBohème
Laurent Lemal à l'oeuvre dans son box ©BonBecBohème
Les dès son jetés ©BonBecBohème
Le thème 100% végétal de la France ©BonBecBohème
Et tout récemment, Jean-Luc Rabanel de l’Atelier en Arles s’en est lui aussi réjouit. Car ce chef bio 2 étoiles travaille le végétal comme un ingrédient essentiel. Et c’est avec humour que Gilles Goujon a souligné que « sans Christophe Collomb, le cassoulet se ferait toujours avec des fèves. » Car dans ces 140 produits, il fallait compter des fleurs, des légumes, des fruits, des aromates et des légumineuses. Chaque équipe disposait d’une vingtaine de minutes pour faire son marché (photo ci-dessous).
Le chemin conduit par Michel Bras, sur l’Aubrac, et l’ouverture de sa cuisine à la naturalité ont été cités en exemple dans cette thématique 2017. Car il est aujourd’hui considéré que Michel Bras a ouvert une nouvelle page de la gastronomie. Et fait connaître cette notion d’agro-tourisme de terroir. Ci-dessous le thème végétal de la France sur Le Petit Prince. Pour le triple étoilé Régis Marcon, ce plat 100% végétal était « à la fois léger et très réconfortant… Il a pris le risque de regrouper les éléments pour concentrer les saveurs plutôt que de les éparpiller. »
Dessiné par Luc Richard (Arch&Coop) propriétaire du Domaine Riberach, ce plateau blanc épuré et bombé et sa Rose posée au centre, a été réalisé en porcelaine dans les ateliers de Sylvie Coquet. Puis il a été serti dans un cercle argenté de la Maison Mauviel.
C’est avec bonheur que nous avons pu découvrir la place de la Méditerranée dans cette édition du Sirha 2017. Et l’importante mise en avant des chefs du sud de la France, du Var à l’Occitanie, en passant par la vallée du Rhône et la région Paca.
Christelle Zamora Photos ©BonBecBohème
Bocuse d’Or monde 2017, le prix de l’assiette végétale pour la France
Tous les deux ans, le Sirha accueille le concours du Bocuse d’Or. Et vingt-quatre chefs des plus prestigieux au monde se sont mesurés les 24 et 25 janvier sur deux épreuves. Le Bocuse d’Or a été attribué aux USA, le Bocuse d’argent a été attribué à la Norvège. L’Islande reçoit la médaille de bronze. Et la France remporte le prix du meilleur commis, Sébastien Vakanas. La France remporte encore le prix de la meilleure assiette végétale.
D’abord les candidats et les équipes internationales sont arrivées au salon dans l’après-midi du 24 janvier. Une impressionnante brochette de chefs venus de 24 pays. Le président du Bocuse d’Or monde, Jérôme Bocuse (photo d’ouverture) est venu accueillir et encourager les candidats. Ils ont effectué par équipe et en temps contrôlé leur marché. Cent quarante produits ont été présentés sur étals aux équipes, le 24 janvier. Gilles Goujon, le 3 étoiles de Fontjoncouse (11) a été un des maîtres de cérémonie avec Régis Marcon, de cette importante édition.
Pour ses trente ans d’existence et sa 15 ème édition, le Bocuse d’Or avait comme président d’honneur Joël Robuchon. Ce sont 24 nations qui se sont affrontées sur ces deux jours de compétition ces 24 et 25 janvier. Leurs représentants avaient été sélectionnés lors de 60 éditions nationales à travers le monde, puis de trois sélections continentales, en Amérique latine, Asie et Europe.
Pour rappel, le candidat de l’équipe de France est Laurent Lemal, le chef de La Coopérative du Domaine Riberach, dans les Pyrénées-Orientales (Cf BonBecBoheme). Il a exprimé sa déception face à ce classement sans négliger de féliciter son commis, pour son prix.
Les Etats-Unis remportent l’édition 2017 du Bocuse d’Or grâce à son chef Mathew Peters. Avec un plat végétal à base de quenelle d’amande en écailles de champignon, asperges vertes enrobées d’une crème de champignon, des échalotes farcies de citron confit, du quinoa soufflé et un crumble de parmesan. Puis pour la volaille, les Etats-Unis ont imaginé une volaille servie avec des queues de homard et une barquette de pomme de terre à la truffe. Le Bocuse d’argent revient à la Norvège et son chef Christopher Davidsen. Viktor Andresson, le candidat islandais, grimpe sur la troisième marche du podium.
Si les chefs ont rappelé leur amour du produit régional, ils ont aussi souligné l’importance de s’ouvrir au monde dans l’expérience culinaire. Avec cette année, un thème végétal sur le second plat, des chefs comme Michel Bras ou Gilles Goujon, ont été cités en exemple.
Trois membres de la team France ©BonBecBohème
Laurent Lemal, François Adamski (gauche) et Franck Putelat (droite)
L'équipe de France au Bocuse d'Or 2017 ©BonBecBohème
Sébastien Vakanas, Franck Putelat, François Adamski, Laurent Lemal
Parmi les soutiens et les maîtres de cérémonie ©BonBecBohème
Gilles Goujon, 3 étoiles Michelin ©BonBecBohème
Le 24, après le marché ©BonBecBohème
L'enthousiasme avant l'épreuve ©BonBecBohème
Le 25, autour du box 7 ©BonBecBohème
Laurent Lemal à l'oeuvre dans son box ©BonBecBohème
Les dès son jetés ©BonBecBohème
Le thème 100% végétal de la France ©BonBecBohème
Et tout récemment, Jean-Luc Rabanel de l’Atelier en Arles s’en est lui aussi réjouit. Car ce chef bio 2 étoiles travaille le végétal comme un ingrédient essentiel. Et c’est avec humour que Gilles Goujon a souligné que « sans Christophe Collomb, le cassoulet se ferait toujours avec des fèves. » Car dans ces 140 produits, il fallait compter des fleurs, des légumes, des fruits, des aromates et des légumineuses. Chaque équipe disposait d’une vingtaine de minutes pour faire son marché (photo ci-dessous).
Le chemin conduit par Michel Bras, sur l’Aubrac, et l’ouverture de sa cuisine à la naturalité ont été cités en exemple dans cette thématique 2017. Car il est aujourd’hui considéré que Michel Bras a ouvert une nouvelle page de la gastronomie. Et fait connaître cette notion d’agro-tourisme de terroir. Ci-dessous le thème végétal de la France sur Le Petit Prince. Pour le triple étoilé Régis Marcon, ce plat 100% végétal était « à la fois léger et très réconfortant… Il a pris le risque de regrouper les éléments pour concentrer les saveurs plutôt que de les éparpiller. »
Dessiné par Luc Richard (Arch&Coop) propriétaire du Domaine Riberach, ce plateau blanc épuré et bombé et sa Rose posée au centre, a été réalisé en porcelaine dans les ateliers de Sylvie Coquet. Puis il a été serti dans un cercle argenté de la Maison Mauviel.
C’est avec bonheur que nous avons pu découvrir la place de la Méditerranée dans cette édition du Sirha 2017. Et l’importante mise en avant des chefs du sud de la France, du Var à l’Occitanie, en passant par la vallée du Rhône et la région Paca.
Christelle Zamora Photos ©BonBecBohème
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