À deux pas de Saint-Christol, dans l’Hérault, le vignoble du Château Grès Saint Paul profite d’un terroir de type rhodanien. Et d’entrées maritimes qui font la réputation du muscat de Lunel.
« D’ici je regarde passer les orages sur Nîmes et la vallée du Vidourle », déclare d’un air satisfait Jean-Philippe Servières. Et pour ce propriétaire d’un domaine familial repris en 1976, c’est une belle satisfaction. Car Jean-Philippe Servières a consacré une vingtaine d’années à valoriser son domaine. Et pour cela il a dû en réduire la superficie de 64 hectares à 24 hectares. Cela afin d’améliorer à la qualité.
Alors, une fois l’or obtenu en 1993 au concours général des vins et ce classement dans le guide Parker, le domaine avait fait ses preuves. « Ce qu’il faut alors savoir garder, c’est ce niveau constant de qualité », ajoute ce vigneron soucieux. Pourtant ses vins figurent à la carte de La Petite Cour, le restaurant de la rue Mabillon dans le 6ème à Paris. Car Château Grès Saint Paul est devenu une valeur sûre du Languedoc. Notamment avec ses rouges.
Une place patiemment conquise, loin du tumulte de la grande distribution. « Je connais tous mes clients depuis des années. Le marché de la restauration n’est pas le plus facile. Mais j’ai fait le choix de ne pas investir la grande distribution. Et mes vins se vendent chez les cavistes ainsi qu’à la propriété. » Après l’âge d’or du muscat des années 80, la production a été diversifiée au domaine. Bien au-delà de l’appellation muscat de Lunel avec cinq autres cuvées dont un moelleux et un effervescent. Le travail de Jean-Philippe Servière à été de protéger le vignoble avec des modes de culture et de vinification sains.
« Sans être bio à 100%, je fais tout mon possible pour préserver l’équilibre naturel des vignes. Le bio, il faut s’y préparer», estime-t-il. Quant au secret d’un bon muscat : « Il s’agit de laisser parler le terroir, au vignoble comme en vinification, il ne faut pas aller à l’encontre de ce qu’il dit. »
Si aujourd’hui le domaine vit principalement de sa production rouge en AOC Languedoc, il peut s’enorgueillir d’une gamme de muscat qualitative sans être hors de prix. Celle-ci représente un quart de la production, soit 30 000 cols sur les 70 000 produits. Enfin, Château Grès Saint Paul s’exporte aux Etats-Unis, au Canada, en Europe du nord, au Japon et en Corée.
Christelle Zamora, extrait d’un article paru dans le magazine Vent Sud. Photo ©Olivier Maynard
Château Grès Saint-Paul à l’écoute du terroir
À deux pas de Saint-Christol, dans l’Hérault, le vignoble du Château Grès Saint Paul profite d’un terroir de type rhodanien. Et d’entrées maritimes qui font la réputation du muscat de Lunel.
« D’ici je regarde passer les orages sur Nîmes et la vallée du Vidourle », déclare d’un air satisfait Jean-Philippe Servières. Et pour ce propriétaire d’un domaine familial repris en 1976, c’est une belle satisfaction. Car Jean-Philippe Servières a consacré une vingtaine d’années à valoriser son domaine. Et pour cela il a dû en réduire la superficie de 64 hectares à 24 hectares. Cela afin d’améliorer à la qualité.
Alors, une fois l’or obtenu en 1993 au concours général des vins et ce classement dans le guide Parker, le domaine avait fait ses preuves. « Ce qu’il faut alors savoir garder, c’est ce niveau constant de qualité », ajoute ce vigneron soucieux. Pourtant ses vins figurent à la carte de La Petite Cour, le restaurant de la rue Mabillon dans le 6ème à Paris. Car Château Grès Saint Paul est devenu une valeur sûre du Languedoc. Notamment avec ses rouges.
Une place patiemment conquise, loin du tumulte de la grande distribution. « Je connais tous mes clients depuis des années. Le marché de la restauration n’est pas le plus facile. Mais j’ai fait le choix de ne pas investir la grande distribution. Et mes vins se vendent chez les cavistes ainsi qu’à la propriété. » Après l’âge d’or du muscat des années 80, la production a été diversifiée au domaine. Bien au-delà de l’appellation muscat de Lunel avec cinq autres cuvées dont un moelleux et un effervescent. Le travail de Jean-Philippe Servière à été de protéger le vignoble avec des modes de culture et de vinification sains.
« Sans être bio à 100%, je fais tout mon possible pour préserver l’équilibre naturel des vignes. Le bio, il faut s’y préparer», estime-t-il. Quant au secret d’un bon muscat : « Il s’agit de laisser parler le terroir, au vignoble comme en vinification, il ne faut pas aller à l’encontre de ce qu’il dit. »
Si aujourd’hui le domaine vit principalement de sa production rouge en AOC Languedoc, il peut s’enorgueillir d’une gamme de muscat qualitative sans être hors de prix. Celle-ci représente un quart de la production, soit 30 000 cols sur les 70 000 produits. Enfin, Château Grès Saint Paul s’exporte aux Etats-Unis, au Canada, en Europe du nord, au Japon et en Corée.
Christelle Zamora, extrait d’un article paru dans le magazine Vent Sud. Photo ©Olivier Maynard
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