À Montpellier, pour la 12e édition, les membres de l’association Agropolis International ont élu leur cuvée régionale. Celle-ci sera mise à l’honneur lors de rencontres entre chercheurs et scientifiques tout au long de l’année 2017. Car Agropolis est un campus mondial pour les sciences vertes.
Alors parlons d’abord de l’appellation Gaillac car sa production se cantonne à 150 000 hl, 400 000 hl par an (AOP, IGP et VSIG) sur le vignoble tarnais quand celle du Languedoc-Roussillon plafonne à 12 Mhl. Gaillac partage avec les Languedociens, le dynamisme de ses signes de qualité. À savoir, des vins sans indications géographiques (VSIG), des IGP (donc avec une Indication Géoraphique) et des AOC. Comme dans le Languedoc, les IGP ne sont pas en reste et sont très qualitatives dans le Gaillacois.
Pour être située dans le Tarn, l’appellation cultive sa réputation. L’AOC Gaillac est la plus importante en volume avec Cahors. Elle produit aussi des rosés et des doux liquoreux. Notamment des vendanges tardives. Et même une méthode ancestrale. On dit d’ailleurs que le mauzac (cépage) fait pétiller Gaillac de plaisir. L’appellation a cela de commun avec Limoux, ce cépage rare.
Dans l’appellation Gaillac, les rouges sont majoritaires
La cuvée élue par les dégustateurs est un Château Balsamine Un ange passe, un rouge 2014 produit par Christelle et Christophe Merle. Elle a été choisie parmi onze vins secs rouges de l’appellation Gaillac et sur différents millésimes.
Sélection de la 12ème #cuvée Agropolis au cœur de la @Occitanie avec 11 échantillons vin rouge de @VinsdeGaillac#vin #Domaine de Saporta pic.twitter.com/WUjV2Loj7u
— Agropolis (@Agropolis) 7 octobre 2016
Au préalable, Xavier Raffenne, directeur de la maison des vins de Gaillac, s’est attaché a présenter les rouges secs de l’AOC Gaillac. Des vins classés en AOC/AOP et en IGP, où les rouges prédominent. Ces derniers représentent 60% des volumes produits en AOC/AOP. Et on compte sur le territoire 108 caves particulières et 2 caves coopératives. Avec quatre terroirs, Gaillac subit l’influence méditerranéenne. Ou plutôt, il en profite. Quant aux cépages, ils sont autochtones. Ceux-là sont natifs ou dits d’origine. Ils n’ont pas cédé à la mode des cépages internationaux, plus faciles à cultiver et à vendre…
Ces rouges AOC Gaillac sont majoritairement composés de braucol, aux arômes proches du cassis. Un autre cépage, le duras, donne une touche épicée et poivrée. Il équilibre le prunelard, cépage en cours de réhabilitation aux arômes de pruneaux et de violettes. La syrah vient souvent les compléter. Ces vins sont agréables à boire. Autrement dit : conviviaux.
Christelle Zamora
Crédit photo : IVSOGaillac, Christelle Demanèche. Bon Bec Bohème a participé à cette dégustation.
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