Depuis neuf générations, la marque drômoise Revol fabrique des objets utiles pour la table. D’abord signature du pichet Ricard et spécialisée dans le grès, la marque réalise aujourd’hui des objets cultes et culinaires en porcelaine.
Arriver à Saint-Uz de nuit offre une surprenante impression. Notamment aux abords de l’immense bâtisse de la fabrique Revol, dans la vallée du Rhône, dont l’activité existe depuis 1768. Au tout début, c’est pour fuir la tourmente révolutionnaire que les frères Revol ont quitté Lyon. Puis l’entreprise en est passé par la faïence puis au grès, pour ne travailler désormais que la porcelaine. Aujourd’hui, cette maison tranche avec l’esprit start up. Pourtant, la marque développe sa notoriété à travers les réseaux sociaux et compte 200 employés.
La production a suivi les modes
D’abord Revol s’est inscrite dans la nécessité de fabriquer des produits sains, c’est le temps du grès. Et par conséquent celui de la poterie domestique. Vient ensuite celui des arts décoratifs. Puis, dans les années 30, l’heureuse période des articles publicitaires. Pots à moutarde, à yaourt – Maille ou Danone. Enfin, la marque lance le gobelet froissé bien que surtout spécialisée dans la porcelaine culinaire. C’est aussi à Revol que l’on doit le concept de porcelaine noire haute résistance – la collection Basalte éditée en 2009.
Encore 220 personnes travaillent sur site ©BonBecBohème
La fabrique Revol
Arts de la table, des styles Revol ©BonBecBohème
Une porcelaine au design élégant
L'objet culte de la marque Revol ©BonBecBohème
Le verre froissé
L’export pour développement
Puis, la réputation de la marque dépasse largement les frontières de la France. Et pour cause, la collection d’objets anciens du patrimoine Revol avoisine les 21 000 pièces. Et ce patrimoine a deux cents ans. Cela vaut à l’entreprise familiale Revol de faire partie de ce cercle international des sociétés bicentenaires des Hénokiens. Cette société rassemble aujourd’hui 46 entreprises en Europe et au Japon. Parmi elles, la société Thiercelin en France ou l’auberge Hoshi au Japon, la plus ancienne de l’empire nippon (717).
Du haut de ses 220 salariés, Revol semble fière de son savoir-faire français. « Revol réalise un chiffre d’affaires de 21,8M€ pour plus de 4 millions de pièces produits en 2016. 85 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’export », souligne Olivier Passot, actuel dirigeant et descendant direct des frères Revol (photo ci-contre).
La fabrique exporte environ 80 % de sa production et travaille des gammes spécifiques en fonction de marchés export comme la Corée. Mais aussi pour le chef Régis Marcon, le triple étoilé de Saint-Bonnet-le-Froid, en Haute Loire. En termes d’arts de la table, la fabricant Revol est le second fabricant français en taille et en volume. Le petit plus, c’est que Revol a un magasin d’usine accessible au particulier sur site.
Christelle Zamora, Photos ©BonBecBohème
Article à paraître sous une autre forme dans le Dauphiné Libéré, octobre 2017.
Revol ou la table à la française
Depuis neuf générations, la marque drômoise Revol fabrique des objets utiles pour la table. D’abord signature du pichet Ricard et spécialisée dans le grès, la marque réalise aujourd’hui des objets cultes et culinaires en porcelaine.
Arriver à Saint-Uz de nuit offre une surprenante impression. Notamment aux abords de l’immense bâtisse de la fabrique Revol, dans la vallée du Rhône, dont l’activité existe depuis 1768. Au tout début, c’est pour fuir la tourmente révolutionnaire que les frères Revol ont quitté Lyon. Puis l’entreprise en est passé par la faïence puis au grès, pour ne travailler désormais que la porcelaine. Aujourd’hui, cette maison tranche avec l’esprit start up. Pourtant, la marque développe sa notoriété à travers les réseaux sociaux et compte 200 employés.
La production a suivi les modes
D’abord Revol s’est inscrite dans la nécessité de fabriquer des produits sains, c’est le temps du grès. Et par conséquent celui de la poterie domestique. Vient ensuite celui des arts décoratifs. Puis, dans les années 30, l’heureuse période des articles publicitaires. Pots à moutarde, à yaourt – Maille ou Danone. Enfin, la marque lance le gobelet froissé bien que surtout spécialisée dans la porcelaine culinaire. C’est aussi à Revol que l’on doit le concept de porcelaine noire haute résistance – la collection Basalte éditée en 2009.
Encore 220 personnes travaillent sur site ©BonBecBohème
La fabrique Revol
Arts de la table, des styles Revol ©BonBecBohème
Une porcelaine au design élégant
L'objet culte de la marque Revol ©BonBecBohème
Le verre froissé
L’export pour développement
Puis, la réputation de la marque dépasse largement les frontières de la France. Et pour cause, la collection d’objets anciens du patrimoine Revol avoisine les 21 000 pièces. Et ce patrimoine a deux cents ans. Cela vaut à l’entreprise familiale Revol de faire partie de ce cercle international des sociétés bicentenaires des Hénokiens. Cette société rassemble aujourd’hui 46 entreprises en Europe et au Japon. Parmi elles, la société Thiercelin en France ou l’auberge Hoshi au Japon, la plus ancienne de l’empire nippon (717).
Du haut de ses 220 salariés, Revol semble fière de son savoir-faire français. « Revol réalise un chiffre d’affaires de 21,8M€ pour plus de 4 millions de pièces produits en 2016. 85 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’export », souligne Olivier Passot, actuel dirigeant et descendant direct des frères Revol (photo ci-contre).
La fabrique exporte environ 80 % de sa production et travaille des gammes spécifiques en fonction de marchés export comme la Corée. Mais aussi pour le chef Régis Marcon, le triple étoilé de Saint-Bonnet-le-Froid, en Haute Loire. En termes d’arts de la table, la fabricant Revol est le second fabricant français en taille et en volume. Le petit plus, c’est que Revol a un magasin d’usine accessible au particulier sur site.
Christelle Zamora, Photos ©BonBecBohème
Article à paraître sous une autre forme dans le Dauphiné Libéré, octobre 2017.
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