Le Sommet du Porto s’est déroulé le 6 décembre, autour d’un dîner au Mandarin Oriental, le restaurant de Thierry Marx à Paris. Pour l’occasion, les médias les plus prisés de la profession ont été invités à déguster des accords mets et portos d’exception.
Entre accords ou désaccords, le dîner a réuni près d’une centaine de convives. 9 portos ont été dégustés autour de mets -signés du chef Thierry Marx– et de vins choisis par le chef-sommelier David Biraud. En voici la liste pour rêver ou se faire plaisir d’ici les fêtes.
À l’apéritif, deux portos de petit producteur de la Quinta de Lamelas. D’abord un Extra Dry White puis un porto rosé. Ces derniers sont d’ailleurs commercialisés en France chez Portologia, la maison du porto à Paris. Le domaine de 22 hectares est planté de cépages autochtones du Douro au Portugal. On a aimé la fraîcheur de ces choix. Alors que le prix reste abordable : 20€ pour l’extra dry et 19€ pour le rosé.
Sur l’entrée au foie gras, un Sogevinus – Kopte blanc de 30 ans, de la plus ancienne maison de
porto. Kopte fait donc figure de patriarche dans l’univers des portos. Ici, c’est dans un style Tawnies Âgés que la marque a présenté cette nouveauté, distribuée en France, au prix public de 80€.
Quinta Quevedo, un vintage se bonifie en bouteille
Dégustation de vins de portos d'exception
Les marques Andresen, Ramos Pinto, Porto Cruz, Kopte, toutes historiques
Dégustation de vins de Porto d'exception
Six portos d'exception pour des mets mis en accord par Thierry Marx et David Biraud
Accords mets et vins de Porto au Mandarin Oriental
Un porto Adressen – 40 ans d’âge, élaboré avec de vieux cépages l’a accompagné. Ce petit bijou est produit par une maison portugaise familiale et indépendante. Ladite maison a été fondée par Jann Hinrich Andresen en 1845. Les vignes sont localisées dans le Cima Corgo et le Douro Supérieur. Ce porto est distribué en France au prix public de 120€.
Avec le poisson, le choix du sommelier a été un porto Ramos Pinto, Vintage 1982. Un vintage vieillit uniquement en bouteille. La marque Ramos Pinto appartient au groupe Champagne Roederer. Et cela depuis une vingtaine d’années. Les raisins de ce porto ont été vendangés dans les Quinta do Bom Retiro, Quinta da Urtiga et Quinta Ervamoira. Le duo de cépages provient pour 70% de Tinta Barroca et pour 30% de vieux vignobles. Proposé sur un bar snacké, il s’accommode encore avec des fromages Stilton ou Gorgonzola. Par ailleurs, on l’a particulièrement imaginé sur le canard laqué. Prix public : 120€.
Le porto Grand Cruz, Vintage 1999, a été présenté par Porto Cruz. Marque la plus vendue en France. Et dont la saga publicitaire n’a pu échapper à aucun d’entre nous. Cette bouteille au prix abordable de 40 € est distribuée par La Martiniquaise. Et c’est un vin toujours muté mais à la robe rouge-marron. Les notes d’épices, café, tabac et de fruits épousent les fromages mais par contre sur le bar (photo ci-contre), l’accord a été plus improbable.
La marque Quevedo a présenté un Vintage 2013 de la Quinta Vale d’Agodinho, embouteillé en juin 2015. Délicieux sur un gâteau au chocolat. Pourtant, ce vintage a émerveillé sur le canard laqué. Cela en raison de sa sauce bigarde au cassis et betteraves très à propos. Distribué chez Barrère et Capdevielle, au prix public de 75€.
La maison Rozès, propriété de Champagnes Vranken Pommery Monopole depuis les années 90, a présenté un Vintage 2013. Très harmonieux sur ce fameux canard laqué et sa sauce au cassis. Un porto distribué en France par le groupe Vranken, au prix public de 33€.
Sur le dessert, deux portos Colheitas sont dégustés. Un colheita est un porto élevé en foudre tandis qu’un vintage se bonifie en bouteille. Le premier de la maison Dalva est un Colheita 1963 distribué en France par Wine&Co/Le Repaire de Bacchus. Son prix public : 160€.
Puis, la famille Niepoort a présenté un Colheita 1997, pressé et foulé au pied dans les lagars. Et donc, ces deux colheitas ont été servis sur la mandarine confite glacée d’un pavlova. Alors cet accord a été aussi remarqué que remarquable. Peut-être bien le nec plus ultra de tout le dîner. Ce Niepoort Colheita 1997 est commercialisé par Champagne Taittinger au tarif de 60€.
Enfin, la maison Sogrape – Sandeman signe la conclusion. Et cela avec un porto Tawny de 30 ans. Mais il ne fait pas son âge. Nous reviendrons dans un autre article sur cette mention d’âge des portos. D’ailleurs, ce tawny a été très apprécié sur la glace au Roquefort.
Probablement, cet accord a été le moins surprenant. Cependant, il a montré sa pertinence. Surtout sur ce tapis de noisettes grillées. Sans doute aussi par son côté glacé. Ce tawny de 30 ans est distribué en France par Bar Premium au tarif de 74,90€. Alors en conclusion, la soirée a été des plus réussies et fort bien arrosée. À condition toutefois, de ne pas être un journaliste blasé de soirées parisiennes.
Christelle Zamora, photos ©Nicolas-Maday
Le Porto au sommet du Mandarin Oriental
Le Sommet du Porto s’est déroulé le 6 décembre, autour d’un dîner au Mandarin Oriental, le restaurant de Thierry Marx à Paris. Pour l’occasion, les médias les plus prisés de la profession ont été invités à déguster des accords mets et portos d’exception.
Entre accords ou désaccords, le dîner a réuni près d’une centaine de convives. 9 portos ont été dégustés autour de mets -signés du chef Thierry Marx– et de vins choisis par le chef-sommelier David Biraud. En voici la liste pour rêver ou se faire plaisir d’ici les fêtes.
À l’apéritif, deux portos de petit producteur de la Quinta de Lamelas. D’abord un Extra Dry White puis un porto rosé. Ces derniers sont d’ailleurs commercialisés en France chez Portologia, la maison du porto à Paris. Le domaine de 22 hectares est planté de cépages autochtones du Douro au Portugal. On a aimé la fraîcheur de ces choix. Alors que le prix reste abordable : 20€ pour l’extra dry et 19€ pour le rosé.
Sur l’entrée au foie gras, un Sogevinus – Kopte blanc de 30 ans, de la plus ancienne maison de
porto. Kopte fait donc figure de patriarche dans l’univers des portos. Ici, c’est dans un style Tawnies Âgés que la marque a présenté cette nouveauté, distribuée en France, au prix public de 80€.
Quinta Quevedo, un vintage se bonifie en bouteille
Dégustation de vins de portos d'exception
Les marques Andresen, Ramos Pinto, Porto Cruz, Kopte, toutes historiques
Dégustation de vins de Porto d'exception
Six portos d'exception pour des mets mis en accord par Thierry Marx et David Biraud
Accords mets et vins de Porto au Mandarin Oriental
Un porto Adressen – 40 ans d’âge, élaboré avec de vieux cépages l’a accompagné. Ce petit bijou est produit par une maison portugaise familiale et indépendante. Ladite maison a été fondée par Jann Hinrich Andresen en 1845. Les vignes sont localisées dans le Cima Corgo et le Douro Supérieur. Ce porto est distribué en France au prix public de 120€.
Avec le poisson, le choix du sommelier a été un porto Ramos Pinto, Vintage 1982. Un vintage vieillit uniquement en bouteille. La marque Ramos Pinto appartient au groupe Champagne Roederer. Et cela depuis une vingtaine d’années. Les raisins de ce porto ont été vendangés dans les Quinta do Bom Retiro, Quinta da Urtiga et Quinta Ervamoira. Le duo de cépages provient pour 70% de Tinta Barroca et pour 30% de vieux vignobles. Proposé sur un bar snacké, il s’accommode encore avec des fromages Stilton ou Gorgonzola. Par ailleurs, on l’a particulièrement imaginé sur le canard laqué. Prix public : 120€.
Le porto Grand Cruz, Vintage 1999, a été présenté par Porto Cruz. Marque la plus vendue en France. Et dont la saga publicitaire n’a pu échapper à aucun d’entre nous. Cette bouteille au prix abordable de 40 € est distribuée par La Martiniquaise. Et c’est un vin toujours muté mais à la robe rouge-marron. Les notes d’épices, café, tabac et de fruits épousent les fromages mais par contre sur le bar (photo ci-contre), l’accord a été plus improbable.
La marque Quevedo a présenté un Vintage 2013 de la Quinta Vale d’Agodinho, embouteillé en juin 2015. Délicieux sur un gâteau au chocolat. Pourtant, ce vintage a émerveillé sur le canard laqué. Cela en raison de sa sauce bigarde au cassis et betteraves très à propos. Distribué chez Barrère et Capdevielle, au prix public de 75€.
La maison Rozès, propriété de Champagnes Vranken Pommery Monopole depuis les années 90, a présenté un Vintage 2013. Très harmonieux sur ce fameux canard laqué et sa sauce au cassis. Un porto distribué en France par le groupe Vranken, au prix public de 33€.
Sur le dessert, deux portos Colheitas sont dégustés. Un colheita est un porto élevé en foudre tandis qu’un vintage se bonifie en bouteille. Le premier de la maison Dalva est un Colheita 1963 distribué en France par Wine&Co/Le Repaire de Bacchus. Son prix public : 160€.
Puis, la famille Niepoort a présenté un Colheita 1997, pressé et foulé au pied dans les lagars. Et donc, ces deux colheitas ont été servis sur la mandarine confite glacée d’un pavlova. Alors cet accord a été aussi remarqué que remarquable. Peut-être bien le nec plus ultra de tout le dîner. Ce Niepoort Colheita 1997 est commercialisé par Champagne Taittinger au tarif de 60€.
Enfin, la maison Sogrape – Sandeman signe la conclusion. Et cela avec un porto Tawny de 30 ans. Mais il ne fait pas son âge. Nous reviendrons dans un autre article sur cette mention d’âge des portos. D’ailleurs, ce tawny a été très apprécié sur la glace au Roquefort.
Probablement, cet accord a été le moins surprenant. Cependant, il a montré sa pertinence. Surtout sur ce tapis de noisettes grillées. Sans doute aussi par son côté glacé. Ce tawny de 30 ans est distribué en France par Bar Premium au tarif de 74,90€. Alors en conclusion, la soirée a été des plus réussies et fort bien arrosée. À condition toutefois, de ne pas être un journaliste blasé de soirées parisiennes.
Christelle Zamora, photos ©Nicolas-Maday
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