Désormais avancé au tout début du mois de février, la sortie du guide Michelin défraie la chronique des semaines avant sa sortie. On suppute, on déduit, on dénonce des fuites en amont… Verdict du guide rouge, 70 nouvelles étoiles sont choisies pour 2017.
Faites vos jeux ! Finalement le guide Michelin évolue chaque année entre pronostiques et probabilités. Car certains critiques gastronomiques vont jusqu’à lister, anticiper l’éventuel résultat des courses. Alors vraies ou fausses rumeurs, il ne faut pas se fier à tous les râteliers. La notoriété du guide tient encore à ce que ces pronostiques restent secrets jusqu’à la parution de ce dernier.
Pour 2017, un seul chef décroche la 3ème étoile. Et c’est Yannick Alléno pour l’établissement de Courchevel, Cheval banc 1947 qui désigne l’un des plus célèbre millésime de Château Cheval Blanc. Et cela fait de Yannick Alléno l’un des rares chefs en France a avoir obtenu 2 fois 3 étoiles. Ce que Marc Veyrat a pareillement vécu en 2001.
Château Cheval Blanc est la propriété du groupe LVMH. À propos de cette 3e étoile, Olivier Lefebvre, Directeur des activités hôtelières de LVMH et Président de Cheval Blanc Courchevel déclare : « Cette reconnaissance consacre dix années de quête d’excellence et d’innovation pour les équipes de Cheval Blanc Courchevel. »
Ils sont 12 à passer de 1 à 2 étoiles
Et parmi la liste des étoilés affublés d’une deuxième étoile au compteur, on compte 12 établissements. Parmi eux, 2 établissements bordelais :
- Le Pressoir d’Argent-Gordon Ramsay
- La Grande Maison de Bernard Magrez
Et puis à Saint-Émilion, l’Hostellerie de Plaisance décroche aussi sa 2e étoiles.
La restauration d’altitude récompensée
Notamment la Savoie enregistre une deuxième étoile pour Courchevel 1850 avec Le Montgomerie, le restaurant du K2 Altitude, ouvert à la mi-décembre 2016. De surcroît, Le Kintessence du K2 Palace reçoit lui aussi 2 étoiles. Autre mythe des cimes, la Maison des bois à Manigod reçoit cette récompense aussi. Marc Veyrat y vit un retour au source dans l’alpage de son enfance. Il y célèbre ce qu’il nomme une grande fête végétarienne.
À noter parmi ces 12, La Grenouillère dans le Pas de Calais(62), fief du chef Alexandre Gauthier. Puis à Paris, Kei et sa cuisine française inspirée du Japon (1er arrondissement). Et dans le même arrondissement, La Table de l’Espadon du chef Nicolas Sale au Ritz. Le Clarence très bel établissement du 8e arrondissement de Paris entre aussi dans la liste. Enfin, Le Gindreau à Saint-Médard honore la gastronomie d’Occitanie avec une nouvelle étoile dans le Lot.
Plus au Sud…
Parmi la cinquantaine d’établissements 1 étoile, Le Skab apporte une seconde étoiles à Nîmes. Il vient donc s’ajouter à l’offre 1 étoile nîmoise de Jérôme Nutile, au mas du Boudan. En Ardèche, le restaurant Le W d’Edward Cristaudo, rencontré lors du Big – voir l’article de BBB – la Biennale du Goût de Lyon.
À Lorgues, dans le Luberon, Le Jardin de Benjamin (Hôtel Château de Berne) dirigé en cuisine par le chef Benjamin Collombat décroche aussi son étoile. La Drôme se dote aussi d’un nouvel étoilé avec Le Domaine du Colombier à Montélimar. En Occitanie, L’Apparté à Toulouse, établissement du chef Jérémy Morin brille dans ce ciel étoilé.
À Saint-Rémy de Provence, L’Auberge Saint-Rémy de Provence de Fanny Rey est aussi dans cette liste d’étoilés. Fanny Rey – finaliste Top chef 2011 – est donc la seule femme nouvellement étoilée en 2017.
Sans oublier pour les sudistes, L’Olivier à Saint-Tropez, Le St-Martin à Vence (06). Dans le Luberon (84), le domaine de Fontenille à Lauris récolte aussi une étoile. Le chef Jérôme Faure apporte ainsi son étoile au domaine repris par Frédéric Biousse et Guillaume Foucher en 2016.
42 étoiles supprimées
Enfin, plus triste nouvelle, Toulouse perd une étoile avec L’Amphitryon à Colomiers (31) passant de 2 à 1 étoile. Trois établissements perdent deux étoiles, notamment Le Château de Cordeillan Bages à Pauillac et Le Cygne à Gundershoffen (67).
En conclusion, 42 établissement perdent leur unique étoile parmi lesquels le Mia à Montpellier pour raison de fermeture. Puis à Carcassonne, La Barbacane à l’Hôtel de la Cité, où officient les chefs Jérôme Ryon et Régis Chanel. L’Ambrozia suit le même chemin à Pézens en direction de Toulouse. Pour finir, dans le Var, les établissements de Stéphane Léger (ex Archange) à Saint Raphaël et La Badiane à Sainte-Maxime, sont aussi destitués de leur étoile.
Christelle Zamora, photos ©DR Photo d’ouverture, établissement de Cheval Blanc 1947 à Courchevel
À lire
- L’article de BFMTV
- Le site du Guide Michelin pour la liste complète
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