En Bourgogne, Louis Picamelot figure parmi les élaborateurs de crémants les plus prisés. Appliqué, original, cet opérateur se démarque avec un nouveau chai bioclimatique. Et des effervescents très élégants.
Depuis deux ans, la demande de Crémants de Bourgogne est croissante. Et la marque Louis Picamelot est spécialisée dans la bulle depuis toujours.
« Dans notre maison, mon grand-père négociant achetait déjà des vins de base pour les mousseux et on champagnisait les vins, les années de grosse récolte notamment » raconte Philippe Chotard, son propriétaire.
Depuis le décret d’AOC Crémant de Bourgogne puis la création de la Fédération Nationale des Producteurs et Élaborateurs de Crémant en 1982, la production s’est structurée et logiquement améliorée. À l’époque on ne vinifiait pas. Aujourd’hui la maison a des vignes en propriétés.

Quelques crémants de Bourgogne, dont ceux de Louis Picamelot
Philippe Chotard se souvient qu’en 1991, il achetait la totalité de ses raisins. Le Bourguignon mesure le chemin parcouru alors qu’aujourd’hui il a planté pour produire.
« Nous avons aussi fait le tri avec nos fournisseurs. Nous ne travaillons qu’avec des vignerons sérieux. Désormais, nous achetons des raisins en agriculture biologique. »
Car Philippe Chotard est très attentif au suivi de la production :
« La qualité de nos vins a été améliorée constamment et nous avons souhaité poursuivre avec les vignerons les plus investis. Nous évitons les approvisionnement opportunistes, le suivi de la production est trop important. »
Ce négociant-producteur-transformateur produit 300 000 cols par an dont 2 à 3% de bio. C’est un début avant de reconvertir le domaine. En ce sens, un chai bioclimatique a été entrepris qui doit prochainement être inauguré.
Ce nouveau chai augure d’un nouvelle orientation et de la progression d’un opérateur de crémant de Bourgogne qui monte. Et qui monte en flèche vers la qualité. Le lieu à la fois outil de production, de stockage et de promotion s’inscrit dans un cadre naturel. Roche, béton, chêne ont été employés à la construction d’un site au coût de 3 M€. De quoi engager un démarche oenotouristique pour ce caveau de 2000 m² au centre de Rully. Le bâtiment en sera la vitrine et devrait permettre développer la vente directe.
Chez Picamelot, tous les effervescents sont millésimés. Les années ne sont pas assemblées. Et cela dans l’esprit de proposer au consommateur une diversité de goût. La notion de parcellaire et de terroir est l’ADN de la marque. La signature des vins est soignée, avec des élevages de chardonnay en barriques. Mais aussi des vins très peu dosés qu’il faut goûter !
Christelle Zamora, photo ©BonBecBohème
Chez Louis Picamelot, la bulle se démarque
En Bourgogne, Louis Picamelot figure parmi les élaborateurs de crémants les plus prisés. Appliqué, original, cet opérateur se démarque avec un nouveau chai bioclimatique. Et des effervescents très élégants.
Depuis deux ans, la demande de Crémants de Bourgogne est croissante. Et la marque Louis Picamelot est spécialisée dans la bulle depuis toujours.
« Dans notre maison, mon grand-père négociant achetait déjà des vins de base pour les mousseux et on champagnisait les vins, les années de grosse récolte notamment » raconte Philippe Chotard, son propriétaire.
Depuis le décret d’AOC Crémant de Bourgogne puis la création de la Fédération Nationale des Producteurs et Élaborateurs de Crémant en 1982, la production s’est structurée et logiquement améliorée. À l’époque on ne vinifiait pas. Aujourd’hui la maison a des vignes en propriétés.

Quelques crémants de Bourgogne, dont ceux de Louis Picamelot
Philippe Chotard se souvient qu’en 1991, il achetait la totalité de ses raisins. Le Bourguignon mesure le chemin parcouru alors qu’aujourd’hui il a planté pour produire.
« Nous avons aussi fait le tri avec nos fournisseurs. Nous ne travaillons qu’avec des vignerons sérieux. Désormais, nous achetons des raisins en agriculture biologique. »
Car Philippe Chotard est très attentif au suivi de la production :
« La qualité de nos vins a été améliorée constamment et nous avons souhaité poursuivre avec les vignerons les plus investis. Nous évitons les approvisionnement opportunistes, le suivi de la production est trop important. »
Ce négociant-producteur-transformateur produit 300 000 cols par an dont 2 à 3% de bio. C’est un début avant de reconvertir le domaine. En ce sens, un chai bioclimatique a été entrepris qui doit prochainement être inauguré.
Ce nouveau chai augure d’un nouvelle orientation et de la progression d’un opérateur de crémant de Bourgogne qui monte. Et qui monte en flèche vers la qualité. Le lieu à la fois outil de production, de stockage et de promotion s’inscrit dans un cadre naturel. Roche, béton, chêne ont été employés à la construction d’un site au coût de 3 M€. De quoi engager un démarche oenotouristique pour ce caveau de 2000 m² au centre de Rully. Le bâtiment en sera la vitrine et devrait permettre développer la vente directe.
Chez Picamelot, tous les effervescents sont millésimés. Les années ne sont pas assemblées. Et cela dans l’esprit de proposer au consommateur une diversité de goût. La notion de parcellaire et de terroir est l’ADN de la marque. La signature des vins est soignée, avec des élevages de chardonnay en barriques. Mais aussi des vins très peu dosés qu’il faut goûter !
Christelle Zamora, photo ©BonBecBohème
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