Depuis Montpellier, rejoindre Figueras dans l’Alto Ampurdá, est simplissime. À seulement 2 heures de train, la ville est accueillante. Et reste un temple du surréalisme.
C’est au centre-ville de Figueras que la visite va commencer. D’abord, Salvador Dali et sa famille ont vécu dans deux maisons de la ville. On peut s’y rendre facilement à pied. L’une d’elle possédait un jardin dont il est question dans l’oeuvre de l’artiste. Au coeur de la ville, la visite du musée-mémorial de Dali est riche d’enseignements sur sa peinture. Mais aussi sur sa vie.
Portraits de Salvador Dali ©BonBecBohème
Surtout, elle permet d’aborder les visions du peintre. Dali a tenu à réaliser lui-même la scénographie de ce musée où il repose. En effet, la pierre tombale de Salvador Dali (1904-1989) se situe au sous-sol de cet ancien théâtre, précisément sous la Cadillac de l’artiste. En quelque sorte, Dali n’a pas quitté la scène. Il orchestre encore. Le peintre a même souhaité que le visiteur vive au cours de la visite un rêve théâtral. Aussi le musée du peintre surréaliste est-il parsemé de messages, d’effets spéciaux. Cela sur 3 étages, avec de très nombreuses salles thématiques. Il faut compter 3 bonnes heures pour faire une visite complète. Ce n’est qu’à l’issue de cette déambulation que vous aurez compris ce que Dali nommait la « paranoiacritique ». Sinon, il faudra revenir parcourir son antre, à la fois musée et endroit spirituel. La place même où se trouve le musée a été baptisée place Gala-Salvador Dali. En aimant Gala (1894-1982), Dali s’est attiré les foudres de son père. Plus âgée que lui, elle était mariée à Paul Eluard lorsqu’elle rencontre Dali en 1929. Par la suite, ils ne se quitteront plus. Séparée, mère d’une fille, il a fallu de nombreuses années pour que cette union soit acceptée par le père de Salvador Dali. Mais le peintre n’était ni lâche ni soumis. Cette épouse et muse était une « femme russe mystérieuse et d’une grande intuition, elle sut reconnaître le génie artistique et elle fréquenta de nombreux intellectuels et artistes de son époque » attestent les biographes.
La Cadillac de Dali
La cadillac selon Salvador Dali
Dans le patio central du musée, se trouve à ciel ouvert la voiture de Dali. Ils n’étaient pas nombreux à posséder cette Cadillac à l’époque. Mis-à-part Dali, Al Capone jusqu’à son arrestation puis par la suite, le président Roosevelt en fait l’expérience. Cette Cadillac Town Sedan appartient donc à la légende de l’Amérique des années 1920.
Avec Dali, elle est devenue un taxi pluvieux. On laissera le visiteur curieux découvrir pourquoi. Après 3 heures riches en expérience multiples. Plongée dans le surréalisme, hommage à Newton, images en 3D, immersion dans l’inconscient… Le visiteur aura fait l’expérience de jeux optiques multiples. N’oubliez pas à la sortie d’aller contempler la collection de bijoux du peintre dans un musée voisin. Là, le créateur montre une créativité hors norme. La beauté des pierres précieuses et la précision des dessins laissent rêveur.
La table réservée à Salvador Dali à l’hôtel Duran ©BonBecBohème
Parce qu’il était fâché avec son père, Salavador Dali séjournait à l’hôtel. Le visiteur peut encore dîner dans ce qui était sa table de réception à l’hôtel Duran. C’était à Figueras, la maison de Dali. On y prend un Cava, l’effervescent catalan qui s’est lancé à la conquête du monde. C’était dit-on le vin préféré de Dali, surtout le rosé de cette appellation catalane. Alors, il est possible de commander sur place une cuvée d’une maison historique Familia Oliveda. Le déjeuner peut prendre quelques airs surréalistes aussi. Evitons l’entrée avec l’étoile de mer et le fond bleu.
Le domaine de Josep Serra
Vin du domaine Lavinyeta de Josep Serra ©BonBecBohème
Puis j’ai découvert les vins d’un vigneron indépendant Josep Serra. Ce jeune oenologue s’est installé à mollet-de-peralada où il cultive un minuscule vignoble. Baptisé lavinyeta le domaine invite à une visite bucolique. De surcroît, il s’y cultive des grenaches principalement.
Poursuivre une visite de Figueras invite à la découverte d’un musée du jouet et son extraordinaire collection. On y rencontre même le Catalan Pascal Comelade et son bazar musical ! De quoi passer des jours heureux ! Prendre le train pour s’y rendre : renfe-sncf.com ou bien trouver un guide toursitique : empordaturisme.com
Espagne : 48 h à Figueras, d’art et de vin
Depuis Montpellier, rejoindre Figueras dans l’Alto Ampurdá, est simplissime. À seulement 2 heures de train, la ville est accueillante. Et reste un temple du surréalisme.
C’est au centre-ville de Figueras que la visite va commencer. D’abord, Salvador Dali et sa famille ont vécu dans deux maisons de la ville. On peut s’y rendre facilement à pied. L’une d’elle possédait un jardin dont il est question dans l’oeuvre de l’artiste. Au coeur de la ville, la visite du musée-mémorial de Dali est riche d’enseignements sur sa peinture. Mais aussi sur sa vie.
Portraits de Salvador Dali ©BonBecBohème
Surtout, elle permet d’aborder les visions du peintre. Dali a tenu à réaliser lui-même la scénographie de ce musée où il repose. En effet, la pierre tombale de Salvador Dali (1904-1989) se situe au sous-sol de cet ancien théâtre, précisément sous la Cadillac de l’artiste. En quelque sorte, Dali n’a pas quitté la scène. Il orchestre encore. Le peintre a même souhaité que le visiteur vive au cours de la visite un rêve théâtral. Aussi le musée du peintre surréaliste est-il parsemé de messages, d’effets spéciaux. Cela sur 3 étages, avec de très nombreuses salles thématiques. Il faut compter 3 bonnes heures pour faire une visite complète. Ce n’est qu’à l’issue de cette déambulation que vous aurez compris ce que Dali nommait la « paranoiacritique ». Sinon, il faudra revenir parcourir son antre, à la fois musée et endroit spirituel. La place même où se trouve le musée a été baptisée place Gala-Salvador Dali. En aimant Gala (1894-1982), Dali s’est attiré les foudres de son père. Plus âgée que lui, elle était mariée à Paul Eluard lorsqu’elle rencontre Dali en 1929. Par la suite, ils ne se quitteront plus. Séparée, mère d’une fille, il a fallu de nombreuses années pour que cette union soit acceptée par le père de Salvador Dali. Mais le peintre n’était ni lâche ni soumis. Cette épouse et muse était une « femme russe mystérieuse et d’une grande intuition, elle sut reconnaître le génie artistique et elle fréquenta de nombreux intellectuels et artistes de son époque » attestent les biographes.
La Cadillac de Dali
La cadillac selon Salvador Dali
Dans le patio central du musée, se trouve à ciel ouvert la voiture de Dali. Ils n’étaient pas nombreux à posséder cette Cadillac à l’époque. Mis-à-part Dali, Al Capone jusqu’à son arrestation puis par la suite, le président Roosevelt en fait l’expérience. Cette Cadillac Town Sedan appartient donc à la légende de l’Amérique des années 1920.
Avec Dali, elle est devenue un taxi pluvieux. On laissera le visiteur curieux découvrir pourquoi. Après 3 heures riches en expérience multiples. Plongée dans le surréalisme, hommage à Newton, images en 3D, immersion dans l’inconscient… Le visiteur aura fait l’expérience de jeux optiques multiples. N’oubliez pas à la sortie d’aller contempler la collection de bijoux du peintre dans un musée voisin. Là, le créateur montre une créativité hors norme. La beauté des pierres précieuses et la précision des dessins laissent rêveur.
La table réservée à Salvador Dali à l’hôtel Duran ©BonBecBohème
Parce qu’il était fâché avec son père, Salavador Dali séjournait à l’hôtel. Le visiteur peut encore dîner dans ce qui était sa table de réception à l’hôtel Duran. C’était à Figueras, la maison de Dali. On y prend un Cava, l’effervescent catalan qui s’est lancé à la conquête du monde. C’était dit-on le vin préféré de Dali, surtout le rosé de cette appellation catalane. Alors, il est possible de commander sur place une cuvée d’une maison historique Familia Oliveda. Le déjeuner peut prendre quelques airs surréalistes aussi. Evitons l’entrée avec l’étoile de mer et le fond bleu.
Le domaine de Josep Serra
Vin du domaine Lavinyeta de Josep Serra ©BonBecBohème
Puis j’ai découvert les vins d’un vigneron indépendant Josep Serra. Ce jeune oenologue s’est installé à mollet-de-peralada où il cultive un minuscule vignoble. Baptisé lavinyeta le domaine invite à une visite bucolique. De surcroît, il s’y cultive des grenaches principalement.
Poursuivre une visite de Figueras invite à la découverte d’un musée du jouet et son extraordinaire collection. On y rencontre même le Catalan Pascal Comelade et son bazar musical ! De quoi passer des jours heureux ! Prendre le train pour s’y rendre : renfe-sncf.com ou bien trouver un guide toursitique : empordaturisme.com
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